vendredi 20 janvier 2017


BONNE ANNEE 2017 A TOUS (TES)
Hélia et Philippe
Casto Anglet

mercredi 5 octobre 2016

LAB gagne contre la CGT

Vendredi 30septembre 2016, la Cour de Cassation a rendu son arrêt dans l'affaire opposant la Confédération CGT au syndicat LAB ;
Pour rappel :
Suite à la contestation par la CGT de la validation par la DIRECCTE de l'acte de candidature de LAB aux prochaines élections TPE, le tribunal d'instance de Bordeaux rendait une décision le 4 août dernier invalidant cette candidature,
Le motif était que LAB était un syndicat régionaliste et ne pouvait se prévaloir de défendre le droit des salariés des TPE de la Nouvelle Aquitaine,
Ainsi suite à l'arrêt rendu sur le contentieux soulevé contre le STC, une nouvelle décision de justice désavoue la démarche du syndicat CGT,
Pour LAB qui a subie jusqu'à présent une procédure coûteuse financièrement mais aussi en temps et en énergie, il est temps de demander des comptes à ceux qui ont initié cette démarche scandaleuse.
Le mémoire rédigé par l'avocat général (représentant de l'Etat français auprès de la Haute Cour), ne laisse aucune place aux allégations que la CGT a soulevées contre LAB.
Sur le champ géographique ; ce mémoire précise que l'on ne peut priver une organisation syndicale de se présenter sur une région au motif que cette OS ne serait pas présente sur la totalité de la Région dès que ces dernières répondent aux autre critères prévus par la Loi. L'arrêt rendu vendredi dernier « casse et annule »  la décision du Tribunal d’Instance de Bordeaux, estimant que ce dernier avait rajouté à la Loi des conditions qu'elles ne prévoient pas.
Sur la langue, l'avocat général estime que « les particularités revendiquées du Pays Basque peuvent trouver une traduction plus fidèle dans la langue d'origine et ainsi répondre au souci exprimé par le Conseil Constitutionnel en ce qu'elle implique le droit pour chacun de choisir les termes jugés par lui les mieux appropriés à l'expression de sa pensée, » et ne nécessite la reconnaissance d'un groupe linguistique organisé,
L'avocat général conclut que «  l'on ne peut retenir la discrimination, pas même dans la mesure où le syndicat ne prétend défendre que les droits des travailleurs du Pays Basque. Retenir une telle argumentation signifierait qu'une Union locale, départemental ou régional limitant son action aux salariés de son aire géographique créerait une discrimination, ce qui ne peut être admis »,
Sur l'indépendance politique, le mémoire retrace l'histoire des syndicats tant en France qu'en Europe, cite la Charte d'Amiens, des arrêts rendus contre le FN Police et la CNT, la position de la CEDH et enfin la Loi de 2008 sur les nouveaux critères de la représentativité. Pour conclure, au regard des jurisprudences actuelles, « on voit mal comment un syndicat installé dans le Pays Basque pourrait ignorer sa revendication identitaire quels que soient ses prolongements politiques.
Enfin, LAB est de nouveau habilité à participer aux élections TPE. LAB réitère que les procédures intentées contre lui sont infondées et s'interroge donc sur le but que poursuivait la confédération CGT.
Pour LAB, il s 'agit clairement d'une attaque au projet que le syndicat porte depuis des années et qui pas à pas s'enracine dans le débat socio-politique.
LAB appelle donc à sanctionner lourdement ceux qui portent de telles attaques et appelle à voter massivement LAB du 28 novembre au 12 décembre pour les élections TPE.

vendredi 16 septembre 2016

DP septembre


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https://drive.google.com/file/d/0BySSfD2FrEwLSkpSSGVwemZKYnM/view?usp=sharing

jeudi 15 septembre 2016

Zorionak!!

Nous voulions juste par ce post vous informer d'élections qui viennent de se dérouler.
Comme quoi nous sommes bel et bien représentatif et que nous n'avons rien à prouver.
Félicitations aux nouvelles et nouveaux élu-e-s!!!



La liste LAB s'impose aux élections des représentants du personnel de l'agglo Sud Pays-Basque

Dernièrement ont eu lieu les élections des représentants du personnel à l'agglomération Sud Pays-Basque. La liste LAB l'a emporté et désormais l'agglo a son espace de gestion du personnel et ces derniers leurs délégué(e)s.

Ces élections ont eu lieu le jeudi 8 septembre et sur 67 inscrits, 60 personnes ont participé au vote.
Sur ces 60 votants, 57 suffrages exprimés ont été pour la liste LAB et il y a eu 3 votes non admis (bulletins nuls ou vides)
Soit 95% des votes en faveur de LAB!
C'est ainsi que la liste présentée par le syndicat LAB s'est vu attribuer 3 sièges titulaires: Iban Ibarburu, Coline Rabhi et Han Vo
ainsi que 3 suppléant(e)s: Patxi Belly, Pauline Maudec et Valérie Picabea.
Un très beau résultat!

vendredi 26 août 2016

DP Août 2016

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https://drive.google.com/file/d/0BySSfD2FrEwLMEVkTk1XeG9yOFk/view?usp=sharing

mercredi 10 août 2016

LAB / CGT la suite...



Tout est dit dans l'article de mediabask, ici:  http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20160810/cgt-contre-lab-un-recours-qui-continue-a-faire-des-vagues

A LAB, nous restons bien droit, en total accord avec nos convictions.
Par contre, à la CGT, il semble que certaines personnes se cachent derrière des positions bien honteuses, sans se faire connaître!!

mercredi 13 juillet 2016

Ahhhh, la CGT...

Qu'on vienne nous dire après que c'est nous qui créons les problèmes...
Qu'on vienne aussi nous dire qu'il faut pas qu'on se trompe d'ennemi...
Honte à ceux qui se reconnaîtront!!!

 La CGT attaque LAB, LAB se défend.


Pour la CGT, la candidature de LAB au scrutin sur la représentativité des syndicats dans les entreprises de moins de onze salariés serait hors-la-loi. Une manœuvre pour abattre les petits syndicats, s'insurge le syndicat basque. Du 28 au 12 décembre 2016 l'audience syndicale des TPE (les entreprises de moins de onze personnes), noyau dur de l'économie basque, sera mesurée via les votes des employés. Et parmi les choix en Pays Basque, les bulletins du syndicat LAB (Langile abertzaleen batzordea). Une spécificité qui n'a pas eu l'heur de plaire à la CGT. La centrale syndicale, située à Montreuil, a contesté cette candidature auprès du tribunal d'instance de Bordeaux pour "objet contraire aux valeurs républicaines". Une annonce que LAB perçoit comme une "attaque frontale à la démocratie", une "insulte" dans le contexte de mouvement social qui agite l’État français depuis plus de quatre mois, et à l'heure où, en Pays Basque, les manifestants et autres bloqueurs réunis autour du collectif Jusqu'au retrait réclament unité et convergences des luttes. "La CGT ôte ainsi leur pouvoir de décision aux salariés. De quoi a-t-elle peur ? Du débat ? De voir d'autres syndicats prendre du pouvoir ?", interroge Eñaut Aramendy. Ce n'est pas une première de la part de l'union centrale de la CGT située à Montreuil, poursuit-il. "Elle agit ici uniquement dans son propre intérêt, prête à sacrifier les petits syndicats pour se rassasier sur leurs cadavres". En jeu : une bataille pour gagner quelques dixième de points et remporter la victoire face à la CFDT, estime Geronimo Prieto. Et qui a déjà fait plusieurs victimes, notamment chez les Corses (voir article associé). Si le Tribunal d'instance devait donner raison à la CGT, LAB risquerait donc d'être écarté des élections et le gâteau se concentrerait un peu plus sur les deux grosses divisions. Le risque principal serait de créer une insécurité juridique pour le syndicat. "On perdrait un statut de syndicat légal sur cette élection. Mais dans ce cas là, qu'adviendrait-ils des salariés ?" Sur le plan juridique, l'attaque de la CGT consiste à conférer à LAB un objet aux valeurs anti-républicaines, incompatibles avec les organisations syndicales, replacé "dans un cadre indépendantiste résolument contraire aux principes de la République française". Une lecture politique, appuyée sur l'inscription de LAB à la Plateforme des syndicats des nations sans états (aux côtés de Corses, Bretons, Kanaks etc.). Mais les arguments ne tiennent pas estiment les deux syndicalistes, évoquant de faux débats surannés. Dans le recours de la CGT, la défense du bilinguisme chez LAB "règle de fonctionnement de base", se traduit par l'"obligation de parler la langue basque". Une vision d'un autre temps, insistent-ils, alors que les informations sont traduites dans les deux langues. Autre grief à l'égard de LAB de la part de la CGT : un site internet qui ne serait pas accessible en français, preuve à l'appui (statut). Faux, poursuivent les syndiqués, les pièces transmises ne proviennent pas du site du syndicat en Pays Basque Nord. La CGT le saurait très bien, estiment-ils, étant donné qu'elle ajoute au dossier un bilan financier disponible, lui, sur le bon interface. "Nous n'écartons pas l'idée d'attaquer en diffamation", précise E. Aramendy. "Une bataille stérile et anti-sociale" Déposée le 22 juin à Bordeaux, la requête de la CGT devrait donner lieu à un procès des plus rapides : "d'abord annoncé en novembre, une commission spéciale devrait finalement se réunir le 28 juillet". C'est pourquoi LAB appelle ses adhérents à rejoindre la campagne pour permettre au syndicat de pouvoir être présent dans les TPE. Et propose aux organisations syndicales, l'ensemble des acteurs socio-économiques, linguistiques, culturels politiques, de lui adresser leur soutien par écrit, pour le rendre public. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'affaire s'est faite discrète jusqu'à aujourd'hui au niveau de la Confédération locale qui tisse, peu à peu, des liens sur le terrain avec LAB, et que ce dernier compte aussi interpeller publiquement. "Manifestement, l'info n'a pas été partagée comme elle aurait dû l'être [au sein de la CGT, ndlr.]" commente E. Aramendy. Contactée par la rédaction, l'union bayonnaise n'a su réagir, renvoyant vers les instances parisiennes. Qui préfèrent rester muettes jusqu'au rendu de l'audience.

lundi 27 juin 2016